En quelques mots
Le désert du Kalahari s’étend sur une très importante partie du Botswana. Il couvre approximativement 900.000km2. Même les pans de Magkadikgadi et l’est du pays, au limites du parc Hwange (Zimbabwe) font parti du Kalahari. Nous plaçons dans cette rubrique les 2 parcs essentiels du Kalahari : Le Gemsbok (qui fait parti dans le parc transfrontalier de Kgalagadi) et le parc du Kalahari Central.
Le Parc Gemsbok (partie botswanaise du Kgalagadi Transfrontier Park)
Le parc de Gemsbok, crée en 1937, fait aujourd’hui parti du Kgalagadi transfrontier parc qui s’étend sur 3 pays : Botswana, Namibie et Afrique du Sud. Ce vaste territoire de plus de 38.000km2 se situe au sud-ouest du pays. Le relief se caractérise par des dunes de tailles moyenne à petite et de différentes espèces d’acacias.
Le sud du Kalahari est une région pauvre sur le plan floristique et végétal. L’homogénéité des dépôts de sable relativement récents entraîne une uniformité des paysages et n’est pas un modèle en termes de richesse ou de rareté des espèces végétales ni en terme de paysages. Néanmoins la végétation le long des rivières est plus diversifiée.
Parc du Kalahari Central
Les paysages du Kalahari central, deuxième plus grande réserve de faune sauvage au monde, couvrant plus de 50.000 km2 mais la plupart de ses régions sont inaccessibles. Ce qui domine ici est un sentiment de désolation, de paysage sauvage et austère. C’est aussi ce qui fait son charme… Pour ceux qui cherchent une expérience africaine en dehors des sentiers battus, le Kalahari central est une destination unique.
Le parc domine le centre du Botswana. La région est principalement constituée d’herbe et de brousse, de vallées fluviales asséchées et de petites dunes de sable parfois ponctuées de grands arbres, comme le pommier du Kalahari, l’acacia et le mopane.
Localiser le Gemsbok et le Kalahari Central
Ont peu globalement considérer que le désert du Kalahari recouvre tout le sud du Botswana (sud/sud-ouest). Le Kalahari est accessible soit depuis Maun, soit, pour le Gemsbok par l’Afrique du sud ou le sud-est de la Namibie. Ce parc est en effet un parc trans-frontières.
Faune dans les parcs du Kalahari
Le Kalahari est un lieu de qualité pour l’observation des wildebeest bleus (gnous), élands, autruches et springboks. Cette savane semi-désertique peut aussi offrir l’opportunité aussi d »observer des chacals, guépards et hyènes. Les hyènes représentées dans cette région sont les hyènes brunes dont il ne reste plus que 4 à 10.000 individus.
Les hyènes brunes ont une hiérarchie sociale proche de celle des loups et vivent en clans de 4 à 6 individus. Les affrontements rituels ou symboliques sont récurrents et maintiennent une hiérarchie au sein du clan. Les affrontements sérieux sont souvent liés à la tentative d’une hyène mâle d’acquérir un rang plus important ce qui peut entraîner la mort d’un combattant. Les jeunes ne restent forcement au sein du même clan et peuvent en intégrer un autre.
Contrairement à la hyène tachetée, le hyène brune est un piètre chasseur et se classe plutôt dans la catégorie des charognards.
Les lions du Kalahari sont populaires et il s’agit d’un groupe spécifique au comportement adapté à la vie dans le désert. Ces lions sont physiquement distincts de leurs cousins d’autres régions d’Afrique. Les mâles ont une fourrure souvent foncée (tendant vers le noir) ainsi que des pattes plus longues et plus maigres que dans d’autres régions. Les femelles ont un physique très svelte conçu pour l’endurance. Ces lions ont également des coussins de pattes plus développés. Ils possèdent des mécanismes de refroidissement qui déclenche un refroidissement de leur sang avant qu’il n’arrive au cerveau.
En terme d’alimentation, les lions du Kalahari ont besoin de petits repas fréquents. Si leurs proies sont souvent des élands ou des gazelles, il arrive que le porc-épic fasse les frais de leur régime ! Les lions ont tendance à se rassembler en petits groupes dispersés, contrairement aux grandes meutes observables dans les autres régions d’Afrique.
Vous pourrez également sans doute observer dans le Kalahari d’autres prédateurs comme des léopards ou guépards. Mangoustes, suricates, oryxs, girafes, springboks, steenboks, autruches et bubales sont également présents.
Les oiseaux républicains peuvent construire des nids abritant jusqu’à 500 individus. Autruches, aigles, chouettes, vautours sont observables. Vous pourrez observe aussi des messagers solitaires, circaètes, ganga namaqua, vanneaux, gonoleks, guêpiers, outardes, calaos et rolliers qui sont également présents dans le Kalahari.
Le Kalahari central est un bonne région pour l’observation des oiseaux tout au long de l’année pour les amateurs d’ornithologie. 250 espèces y sont recensées. Néanmoins la meilleure période est celle des mois les plus humides (donc pas forcement les plus agréables pour un voyage), de novembre à avril. À cette période, vous pourrez assister à des migrations et c’est aussi la saison de reproduction.